Une 50aine à la conférence AUTORITÉ ET PARENTALITÉ BIENVEILLANTE !

Le 15 janvier dernier, je me suis rendu à la conférence organisée par l’APEL à la maison des associations à Mérignac. Marion THIESSARD – Psychologue-psychothérapeute, notre conférencière, a pu nous apporter un peu de grain à moudre sur un thème important : celui de la Co-éducation. Nous étions donc une 50aine de parents avec un point commun : celui de GA-LE-RER au quotidien avec nos enfants !

Loin d’une bonne vieille recette de grand-mère, Marion a pu partager quelques clés pour faire “tourner rond” la galaxie familiale avec plus de sérénité et de respect de chacun ! Nous avons beau être issus de la même famille, même si nous voulons tous le bien de nos chers et tendres enfants, nous avons des tempéraments, des émotions, des rythmes, et des besoins parfois très différents. Sous couvert de l’amour sans concession et de ne pas faire souffrir nos progénitures, nous parents, nous nous oublions parfois, ou souvent dans l’histoire… Une belle manière de nous rappeler que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres !

La parentalité bienveillante, c’est ainsi tout d’abord, le respect mutuel.  Etre un parent bienveillant, c’est être un guide, un soutien pour nos enfants quand ils en ont besoin ou quand ils le demandent ,c’est éviter de projeter nos attentes sur eux, accueillir leurs émotions, et écouter leur besoins.

Le choix de la parentalité bienveillante, c’est le cortex qui le gère. Les émotions, c’est le cerveau reptilien qui s’en charge. Dès que nous sommes dans l’émotion, il est difficile d’être conscient et raisonnable. Alors, quand les comportements de nos enfants sont proches de nous faire rugir, il ne faut pas hésiter à évoquer nos propres émotions, la colère, la peur, …, à les imager.

La parentalité bienveillante, ce n’est pas l’amour inconditionnel. La parentalité a besoin d’autorité, il faut oser poser le “non”, mais seulement s’il a du sens. Et il faut oser poser les règles, et pour cela, nous avons 2 questions essentielles à nous poser : Est-ce que je crois à cette règle ? Est-ce que  je suis légitime pour imposer cette règle ?

Bref, communiquons, osons nous parler chacun, de l’un de l’autre.

Après la conférence, nous avons pu poursuivre les échanges autour d’une collation, moment fort sympathique qui au-delà de la connaissance de nouveaux parents, m’a permis de confronter mes interrogations sur ce beau sujet difficile mais ô combien important pour moi.
Raphael Girault & Maïlys Even